6 salles pour présenter les collections de l’Association Archéologique Les Amis de René Galloux, dont une grande partie provient de sites régionaux.
Salle 1 : Paléontologie
Cette salle vous plonge dans les profondeurs du passé avec des fossiles datant de -480 millions d’années (Ere
primaire) à -3,8 Ma (Ere Tertiaire). Y sont exposées 140 espèces, regroupées dans 10 embranchements.
Vous y découvrirez au travers de panneaux didactiques :
la paléontologie : les fossiles, leur formation et ce qu’ils révèlent.
les minéraux qui rappellent que la paléontologie est une branche de la géologie.
l’échelle des temps géologiques et du vivant.
des fossiles présentés par embranchement avec l'explication de leurs caractéristiques et des
illustrations les reproduisant dans leur aspect vivant (Mollusques, Arthropodes, Brachiopodes, végétal).
Différentes vitrines sont consacrées à :
des Fossiles (une cinquantaine d'espèces) découverts dans des sédiments laissés de -16 à -15 Ma par une
mer fossile à Pontlevoy-Thenay près de Montrichard, appelée "Mer des faluns" qui vous est également
expliquée.
une petite partie sauvegardée de la collection de l’abbé Bourgeois, préhistorien local célèbre constituée
de fossiles d’animaux terrestres qu’il découvrit sur les bords de la "Mer des faluns".
des restes d’animaux (et non des fossiles) provenant de la Mer des Caraïbes, dont certaines espèces ont
très peu changé depuis leur lointaine apparition, tels le Nautile, les Coraux…
deux crânes de Primates, dont l’un a vécu en France. Pour rappeler que nous, Homo sapiens, en faisons
partie et pour vous annoncer la salle suivante consacrée à la préhistoire de l’homme..
Cette partie du Musée est consacrée à l'explication, à l’aide de moulages de crânes, d’outils de pierre, de
vitrines et de panneaux explicatifs de la « préhistoire» de la lignée humaine.
Présentation de ce qu’est l’archéologie, ses domaines, ses méthodes de recherche scientifique et l’interprétation
des découvertes ainsi que les différents métiers qui en découlent.
Exposition d'une partie des découvertes d' Henri Lhote, archéologue qui vécut près de Montrichard et explora
les massifs du Sahara . Il en rapporta des centaines de reproductions de peintures pariétales en grandeur nature
coloriées à la gouache qui datent de -6000 à 200 av. JC...des outils et objets datant du paléolithique à l’âge de fer
et des objetsTouareg.
Un podium consacré à l’émergence de l’homme avec un panneau illustrant l’évolution anatomique corporelle et
crânienne. 5 vitrines présentent 9 crânes des genres ou espèces qui se sont succédés ou (et) côtoyés, depuis les
Australopithèques jusqu’aux Homo sapiens. Cette succession rend particulièrement visibles les étapes de
l’évolution.
Une vitrine retrace l’évolution des outils qui sont classés en 5 industries majeures. Là aussi la succession illustre
parfaitement leur évolution. Un panneau décrit cette évolution et un schéma situe les grandes divisions du
paléolithique dans les 3 continents de l’Ancien Monde.
Des vitrines exposant des outils fabriqués et utilisés d' Homo habilis à Homo sapiens et 3 vitrines de sites
régionaux dont le Grand Pressigny et une vitrine des curiosités lithiques.
La Molinologie, du latin mola : meule, est l’étude et la connaissance des meules et des moulins.
Vous pourrez voir dans cette salle :
Présentation de diverses céréales cultivées sur la Terre : Blés, orge, seigle, maîs, mil, épeautre…
Appareil inventé par James Watt en 1776 permettant de réguler la rotation de la meule à sa vitesse normale.
Reproduction d’une peinture relevée par Henri Lhote sur un rocher du Tassili (Sahara).
Outils de pierre : les premiers utilisés pour réduire les grains de céréale en farine et deux modèles plus
récents , l’un à molette sur pierre plate, l’autre à mouvement circulaire de deux meules superposées.
Copie exacte d’une meule impressionnante de Pompéi, actionnée par des esclaves.
Moulin à sarrasin et tarare servant au nettoyage des grains battus sur l’aire de battage.
Superbe maquette de moulin à vent avec ses mécanismes apparents
Balance à peser des sacs de farine de 150 Kg. (Des lois successives ont réduit ce poids à 50 Kg).
Blutoir artisanal qui servait à séparer la farine des divers «refuts» rejetés à l’extérieur.
Deux modèles de meules à fabriquer l’huile de noix. (Deux huileries ont fonctionné à Montrichard
jusqu’en 1940).
Deux meules authentiques provenant du moulin d’Epeigné-les-Bois, à 12 Km de Montrichard, qui cessa
son activité en 1961.
Gravures et photos se rapportant aux moulins et à la farine
Dans cette salle une dizaine de vitrines présentent des objets de l’époque gallo-romaine, trouvés pour la plupart
dans la région et datant du 1er au 4ème siècle après J.C. : poteries, tuiles, verre, monnaies…
Poteries, entières ou fragmentées, luxueuses comme la "Sigillée" ou communes et plus grossières fabriquées en
tous lieux de l’empire romain ou importées.
Reconstitution d'une amorce de toiture avec des tuiles d’époque formées à la main, mettant en évidence les
formes, les dimensions et l’emboitement des différents éléments. A côté une amphore presque complète.
Important fragment de dolium, grand récipient en terre cuite de forme sphérique, à embase et avec couvercle,
servant au stockage du vin nouveau avant mise en amphores.
Petit moulin manuel, utilisé par les légions romaines au cours de leurs déplacements, pour moudre les grains et
en extraire la farine pour la nourriture des soldats
Une salle troglodytique qui était encore utilisée en 1930 en cuisine salle à manger, comme l’atteste un bel évier
de grès et un vieux puits de 16,70 m de profondeur qui assurait l’alimentation en eau potable. Un éclairage
permet d’apercevoir la nappe d’eau à niveau constant de 2 m.
Dans cette salle sont exposés des sarcophages datant des Francs mérovingiens qui occupèrent la région à partir
du règne de Clovis II Ces sarcophages, 2 pour adultes et 2 pour enfants, sont taillés dans la roche typique du
coteau montrichardais, le tuffeau de la période du Crétacé à l’Ere secondaire. Ils font partie d’un ensemble de 75
sarcophages découverts en 1952 lors de la réhabilitation du quartier de la gare de Montrichard.
Peu d’objets furent découverts à côté des squelettes qu’ils contenaient. Une boucle de ceinturon est aussi exposée. Deux vitrines sur la gauche contiennent, l’une des anciens carrelages du donjon du XIème au XVème siècle, l’autre des ardoises de couverture très épaisses percées de leur trous de fixation et des fragments de vitres des châssis du château de la même époque.