En 7 salles 20 siècles d'histoire....
Quelques costumes authentiques 1900, une robe fleurie à tournure. Les grands-parents et leur petit-fils, autour
de l’ancêtre de notre tourne-disque évoquent l’atmosphère d’une scène bourgeoise au début du siècle.
Aux murs, portraits de notables.Dans la vitrine, objets usuels de la fin du 19e, début du 20e siècle.
Une curiosité rare : les lampes Carcel, du nom de leur inventeur, dans lesquelles l’huile est portée à la mèche par
la détente d’un ressort qui met les rouages en mouvement.
Vitrine pédagogique de l’Estampe :
Le reproduction du dessin y est évoquée par linogravure, gravure sur bois, gravure sur cuivre, lithographie et les
clichés au manganèse.
Vitrines faïences :
Collection d’assiettes, encriers, pique-fleurs, plats à barbe…
Quelques rares exemplaires d’assiettes octogonales de la première production de Gien.
Vitrine centrale :
Lunettes et lorgnons légués par un bijoutier, horloger, lunetier (musicien à ses heures de loisir) du début du siècle.
Vitrine japonaise :
Souvenirs de voyage de Charles Richard, journaliste et poète.
Entre les deux fenêtres :
Armorial des seigneurs qui ont régné sur Montrichard depuis Foulques Nerra.
Au mur :
Une Vierge à l’Enfant en bois sculpté venant de la Fontaine de Nanteuil. Elle côtoie la bête monstrueuse qui selon
la légende hantait les anciens marais de Nanteuil.
Frécine (1751-1804)
Bailli de Montrichard, député de Loir et Cher à la Convention responsable national de l’émission des assignats et
de la collecte du salpêtre ; fervent républicain, il ne put survivre à la création de l’empire et se suicida dans sa
demeure montrichardaise.
Colonel Cousin (1829-1870)
Vêtu d’un uniforme lui ayant appartenu et entouré de soldats en uniformes authentiques. Il se distingua et
mourut héroïquement à la bataille de Gravelotte (16 août 1870).
Touchard Lafosse (1780-1847)
Commissaire des guerres, il fut chargé par l’empereur d’organiser les hôpitaux pendant la campagne de Russie.
Journaliste et écrivain, il publia de nombreux ouvrages sur la Loire et la région.
Palma Cayet (1525-1610)
Disciple de Calvin, il fut le sous-précepteur du Duc de Navare (futur Henri IV). Docteur à la Sorbonne, il enseigna
l’hébreu et autres langues orientales.
Jacques Lallier (XVe siècle)
Célèbre astrologue, géographe et hydrographe. Il publia des traités d’astrologie et rédigea des almanachs.
Gaëtan Cathelineau (1787-1859)
Elève de David, il travailla dans son atelier avant de devenir professeur à Tours. Il légua un nombre important de
ses oeuvres et de ses collections au Musée des Beaux Arts de Tours où certains de ses tableaux sont exposés.
A droite, en sortant, St-Eloi en bois polychrome du XVe siècle, surplombant une vitrine d’objets religieux anciens. Au fond de la salle ; St Celerin, statue en céramique, restaurée, qui ornait jadis la façade de la chapelle du même nom.
Au pied de l’escalier, à droite :
Enseigne de la première école maternelle, « Asile de l’Isle ». Ce fut le nom donné à une crèche pour enfants
pauvres, créée en 1877, avec les legs de Madame de L’Isle.
A côté, vitrine évoquant l’école au début du 20e siècle, avec une photo d’un « bataillon scolaire » : après la
guerre de 1870, la France traumatisée par la défaite pensait bien faire en initiant les enfants au maniement des
armes.
Sous l’escalier, un bel ensemble d’outils de sabotier. A remarquer le joli manche en haut, à gauche, qui se
termine par un petit sabot, symbole de l’amour du métier.
Au-dessus de la porte, les emblèmes des trois métiers traditionnels qui animaient le pays au siècle dernier.
les carrossiers : l’entreprise de Montrichard, très importante, fournissait carrosses et voitures à chevaux
à toutes les cours d’Europe.
les tanneurs
les tailleurs de pierre
Tout autour de la salle, en partant de la droite, évocation des événements saillants qui ont marqué notre cité.
cérémonies druidiques
baptême des premiers chrétiens par St Martin
prise de possession du site du château par Foulques Nerra
conquête de Montrichard par Philippe Auguste
passage et séjour dans le logis royal de nombreux rois – de Charles le Chauve à Louis XIII – ainsi que de
Charles Quint
Les vitrines évoquent les métiers d’antan, les bâtiments classés, l’importance de la vigne, du chanvre, des foires
et marchés.
Aux murs, cartes et plans : carte de Cassini, premier cadastre de 1808, relevé cadastral de 1828, modifié en 1870
pour les projets d’alignement réalisés en fin de siècle.
Travaux pour l’aménagement du Cher canalisé et l’arrivée du chemin de fer.
Au centre, maquette du château et de sa chapelle (église Sainte-Croix) tels qu’ils pouvaient être au 13e siècle.
Au bas de l’escalier, le hallebardier et le page vous accueillent.
Plus que des guerriers, les hallebardiers constituaient la garde d’honneur des rois et des princes.
Les pages, au XIIIe siècle, formaient une école. Au bout de trois ans, ils en sortaient avec le grade de souslieutenant.
Scène Louis XI :
Ce Roi, qui avait une grande dévotion pour Notre Dame de Nantreuil, séjournait volontiers dans notre vallée.
Ici, en présence de la Reine, Charlotte de Savoie, de sa fille Anne, de son gendre Pierre de Beaujeu et du capitaine
gouverneur de Montrichard, François Chastaignier, il prépare le mariage de sa seconde fille Jeanne avec Louis
d’Orléans, futur Louis XII. Anne et Jeanne auront ainsi été mariées à la chapelle du château.
En face, les vitrines abritent des livres anciens, dont un bel antiphonaire.
Au passage, une curiosité : l’armorial des seigneurs qui prirent part avec Jeanne d’Arc à la délivrance d’Orléans
Au centre, foulard de Cholet donnant de curieuses recettes de guérison
A droite, robes, bonnets, sacs authentiques de l’époque 1900
Vitrines avec ceintures de mariées du Lochois et un automate « La Magicienne »
Scène du Duc de Penthievre :
Alors qu’il était seigneur engagiste de Montrichard, à la veille de la Révolution, il fit construire notre premier
Hôtel de ville. Il est ici accompagné de sa belle fille, la Duchesse de Lamballe
Le Duc de Penthievre était le petit fils de Louis XIV et grand père de Louis Phillipe
A gauche, vitrine avec une variété de jouets centenaires
Dans les deux autres vitrines sont exposés bonnets tourangeaux, éventails, sacs précieux, broderies diverses,
bonnets d’enfants
A remarquer un très beau napperon brodé d’époque directoire